Le préjudice estimé et les premiers éléments de l’enquête
Selon la conservatrice du musée, le préjudice lié au vol s’élève à 88 millions d’euros, un chiffre décrit comme extrêmement spectaculaire et sans équivalent face aux préjudices historiques. La procureure, lors d’une intervention sur RTL, a précisé que ce montant n’a rien de parallèle et de comparable au préjudice historique et a indiqué que les malfaiteurs ne gagneront pas cette somme s’ils avaient la très mauvaise idée de fondre ces bijoux. Elle a ajouté qu’il serait possible de supposer que les auteurs réfléchissent à leur geste et qu’ils ne détruisent pas les bijoux sans raison.
La magistrate a aussi indiqué que les empreintes retrouvées sont en cours d’analyse et qu’il faut vérifier si elles correspondent au mode opératoire utilisé, selon le jargon policier. Laure Beccuau a confirmé que quatre personnes étaient présentes sur les lieux et a laissé entendre que tout un ensemble d’équipes autour d’eux pourrait avoir participé à la mise en œuvre du vol.
Éléments d’enquête et ressources déployées
La responsable précise qu’il n’est pas possible de dire s’il existe des complicités internes au musée à ce stade.
Le véhicule-nacelle utilisé pour commettre le vol aurait été obtenu par les auteurs via une pseudo-location dans le cadre d’un déménagement prétendu.
Au total, une centaine d’enquêteurs est mobilisée à Paris sur ce dossier, sous la direction des magistrats de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) du parquet de Paris.
Mobilisation et cadre des investigations
Outre les magistrats de la Jirs qui dirigent les investigations, une centaine d’enquêteurs est déployée à Paris sur ce dossier.