Contexte et déroulé de la manifestation à Berne
À Berne, environ 5 000 personnes, dont de nombreux Romands, se sont rassemblées samedi pour afficher leur soutien à Gaza. Des militants estiment que «Un cessez-le-feu n’est pas la paix, il ne règle pas le problème de la colonisation».
«Au début, l’ambiance était bonne, joyeuse et paisible», a déclaré un cadre de la police.
Évolution vers l’émeute et dégâts matériels
La marche aurait été marquée par l’intervention d’un groupe perçu comme un «black bloc», qui aurait pris le contrôle du défilé et déclenché les violences. Jets de projectiles, mobilier urbain utilisé comme arme et vitrines brisées ont été constatés; les débris ont alimenté un incendie et les dégâts seraient «en millions» de francs, selon la police.
Selon les forces de l’ordre, les agents ont été pris pour cibles pendant les incidents.
Bilan humain
18 policiers ont été blessés, dont quatre hospitalisés. «Psychologiquement, l’impact est considérable», a indiqué l’adjoint du commandant.
Réactions des militants et controverse sur le traitement des participants
Côté militants, on dénombre deux blessés. Des accusations évoquant un traitement «honteux» visant 150 participants ont été portées, selon lesquelles ils auraient été retenus dans une ruelle jusqu’à 3 h du matin, par 7 °C. La police a démenti ces allégations, affirmant que de l’eau et des barres énergétiques avaient été distribuées et que des WC mobiles avaient été installés.
Perspectives et suites
Une longue enquête est attendue pour établir les faits et les responsabilités dans ces incidents.