Fin de mission et cadre opérationnel
La Gaza Humanitarian Foundation (GHF) a annoncé la fin de sa mission d’urgence à Gaza, indiquant avoir distribué plus de 187 millions de repas gratuits directement aux civils. Selon le communiqué, cette opération se présente comme une action humanitaire sans précédent visant à acheminer l’aide alimentaire de manière sûre et sans détournement par le Hamas ou d’autres entités.
Contexte financier et critiques
Le financement de la fondation est décrit comme opaque par certains observateurs. Déployée en mai dans un territoire en conflit, après deux mois de blocus humanitaire total imposé par Israël, cette initiative a suscité des critiques virulentes de la part de la communauté humanitaire internationale.
Conséquences sur le terrain et violences
Selon le Bureau des droits de l’homme de l’ONU, les distributions ont été entachées par des violences à proximité des sites, faisant plus de 1000 morts. L’ONG a rejeté ces accusations et sa responsabilité, affirmant qu’elle avait fourni des repas gratuits à grande échelle et sans détournement, sous la direction de John Acree.
Réactions et appels à la reddition de comptes
Du côté du Hamas, le mouvement soutient que le modèle de la GHF a empêché le pillage et l’exploitation de l’aide et a contribué à amener le Hamas à des négociations et à un cessez-le-feu. Sur X, un porte-parole du département d’État américain a salué cet aspect. Par ailleurs, le Hamas appelle les organisations internationales de défense des droits de l’homme à veiller à ce que la GHF rende des comptes après les pertes et les blessures infligées à des Gazaouis, selon un communiqué.
