Annulation de la nomination et abandons des poursuites
Une juge fédérale a invalidé lundi la nomination de Lindsey Halligan, procureure choisie par Donald Trump, qui avait engagé ces poursuites, entraînant l’abandon des poursuites dans les deux dossiers.
Lors d’une audience la semaine précédente, la magistrate s’était montrée très sceptique sur la légalité de la désignation de la procureure, promettant de rendre une décision d’ici Thanksgiving, le 27 novembre.
La magistrate laisse toutefois la possibilité au ministère de la Justice de présenter un nouvel acte d’accusation dans les deux affaires mais dans le cas de James Comey le délai de prescription des faits qui lui sont reprochés a expiré fin septembre.
Recours et arguments des parties
James Comey et Letitia James ont introduit d’autres recours en annulation des poursuites, arguant notamment du fait qu’elles étaient motivées par la seule rancune personnelle du président américain. La justice ne s’est pas encore prononcée sur ces arguments.
Contexte politique et pression publique
En septembre, Donald Trump avait publiquement pressé sa ministre de la Justice, Pam Bondi, sur Truth Social, s’étonnant que James Comey et Letitia James n’aient pas été inculpés, de même qu’un sénateur démocrate.
Après avoir poussé à la démission le procureur du district est de Virginie, le président républicain l’avait remplacé par Lindsey Halligan, une conseillère de la Maison Blanche.
Par ailleurs, John Bolton, ancien conseiller à la sécurité nationale lors du premier mandat de Trump, a été inculpé le 16 octobre pour divulgation et rétention de documents relevant de la défense nationale.