Contexte et premières réactions au sommet
À Johannesburg, la Première ministre italienne Giorgia Meloni a déclaré qu’il n’était pas nécessaire de présenter une contre-proposition exhaustive au plan américain visant à mettre fin au conflit, estimant néanmoins que plusieurs points du texte pouvaient être acceptés et qu’il valait mieux se concentrer sur les questions réellement cruciales.
Genève : pourparlers en cours
Des responsables américains et ukrainiens se réunissent à Genève pour discuter du plan en 28 points présenté par les États‑Unis comme cadre de règlement du conflit qui dure depuis près de quatre ans. Les discussions se poursuivront dans la soirée, selon les participants.
Réactions des dirigeants et des institutions
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré être personnellement reconnaissant envers le président Trump pour l’aide apportée, notamment les missiles Javelin. À Genève, le secrétaire d’État américain Marco Rubio et le négociateur ukrainien Andriï Iermak ont salué les « bons progrès » et indiqué que les discussions se poursuivaient.
Coordination et engagements entre alliés
Lors d’un appel téléphonique, Donald Trump et le Premier ministre britannique Keir Starmer ont convenu de travailler tous ensemble dans ce moment critique pour l’avenir de lUkraine, selon Downing Street. Les deux dirigeants ont souligné la nécessité d’une action commune pour viser une paix juste et durable.
Priorités ukrainiennes et avis des délégations
Un membre de la délégation ukrainienne à Genève a estimé que la version actuelle du texte reflète déjà la plupart des priorités clés de Kiev, même si l’adoption finale demeure à confirmer.
Regards européens et positions des capitales
Le chancelier allemand Friedrich Merz s’est dit sceptique quant à la perspective d’un accord d’ici jeudi sur le plan en 28 points, en raison des divergences. Ursula von der Leyen a pour sa part réaffirmé le rôle central de l’Union européenne et a indiqué qu’un plan de paix crédible et durable doit mettre fin aux massacres sans nourrir de tensions futures, ajoutant que l’Ukraine doit pouvoir choisir son destin et se tourner vers l’Europe.
Rencontres et dynamique diplomatique
La délégation ukrainienne présente à Genève a rencontré des représentants de la France, de l’Allemagne et du Royaume-Uni; Andriï Iermak a précisé que la prochaine réunion se tiendrait avec la délégation américaine pour poursuivre les discussions.
Éléments du plan et implications sur le terrain
Le texte américain présente un cadre de négociations et s appuie sur des apports de la Russie et de l’Ukraine. Il propose toutefois des garanties de sécurité occidentales à Kiev et envisage des concessions russes telles que des ajustements territoriaux et une réduction de la taille des forces ukrainiennes, tout en restant conditionné à une sécurité durable.
Situation militaire et évolutions du front
Larmée russe a affirmé avoir pris possession de trois localités dans lest de lUkraine, alors que les combats se poursuivent et que Kiev cherche à préserver des forteresses clés et à limiter les pertes dans certaines zones du nord et du sud.
Autres développements et dynamiques diplomatiques
La Biélorussie a gracié 31 citoyens ukrainiens, selon la télévision d’État, dans le cadre d’un accord entre Loukachenko et Trump. Parallèlement, les discussions diplomatiques se poursuivent en marge des échanges sur le plan américain, avec des consultions prévues en Suisse pour préciser les paramètres d’un éventuel accord.
Prospectives et prochaines étapes
Des consultations sont attendues en Suisse entre responsables ukrainiens et américains afin d explorer les paramètres possibles d un futur accord de paix et d harmoniser les positions. Le texte demeure une base de travail et ne peut être considéré comme l’offre finale des États‑Unis.