Contexte et démantèlement
Cette semaine, les gendarmes ont annoncé le démantèlement d’un réseau de cambrioleurs spécialisé dans le vol de vélos haut de gamme, sortant les cycles des magasins par le toit à l’aide d’une canne à pêche artisanale.
Au total, cinq individus interpellés le 10 novembre en Île-de-France et dans les Alpes-Maritimes seraient à l’origine de douze cambriolages dans autant de départements, pour un préjudice estimé à près d’un million d’euros.
Profil des auteurs et mode opératoire
Les personnes impliquées seraient des ressortissants d’Europe de l’Est, âgées de 30 à 50 ans; deux d’entre eux auraient déjà été connus des autorités.
Éléments de l’enquête et contexte judiciaire
L’enquête avait été ouverte par le parquet des Sables-d’Olonne en raison d’une recrudescence de cambriolages nocturnes dans des magasins de cycles haut de gamme en Pays de la Loire et, plus largement, sur le territoire national, avant d’être transmise au parquet de Rennes spécialisé dans la lutte contre la délinquance organisée (Jirs).
Les investigations menées par la Section de recherches de Nantes, l’Office central de lutte contre la délinquance itinante (OCLDI) et la brigade de recherches des Sables-d’Olonne ont démontré que les auteurs fracturaient le toit des commerces avant d’extraire les vélos à l’aide d’une canne à pêche artisanale.
Les vélos ciblés présentaient une valeur de revente élevée et certains modèles pouvaient atteindre 15 000 euros.
Les perquisitions n’ont pas permis de localiser les vélos, preuve que leur écoulement se fait très rapidement via des filières à l’international.
Selon la colonelle Fabienne Lopez, responsable de la Section de recherches de Nantes, ces équipes fonctionnent de manière autonome et mobile et d’autres dossiers sont en cours contre d’autres groupes.
Les cinq suspects interpellés seront convoqués en comparution différée les 15 et 16 décembre.