Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées dimanche à Tel-Aviv pour réclamer à la fois la libération des otages détenus à Gaza et la fin des hostilités. Selon le Forum des familles d’otages, organisateur de l’événement, près de 500’000 manifestants auraient pris part à cette mobilisation de grande ampleur.
Un rassemblement à l’appel des proches des otages
La place surnommée « place des otages », où les familles se retrouvent depuis près de deux ans, a été le centre névralgique de la manifestation. Les participants brandissaient des drapeaux israéliens, des pancartes et des portraits des personnes toujours retenues à Gaza. Beaucoup étaient ornés du ruban jaune, symbole du soutien aux otages. Des slogans appelant à « ramener les otages » et à « mettre fin à la guerre » ont rythmé la journée.
Des chiffres clés rappelés par les organisateurs
D’après les estimations communiquées par le Forum des familles, environ 500’000 personnes auraient participé à cette mobilisation. Les portraits des 49 otages encore détenus à Gaza étaient particulièrement mis en avant, dont 27 que l’armée israélienne considère comme décédés.
Un contexte de tensions et d’appels au calme
La mobilisation a donné lieu à quelques tensions, avec des routes bloquées, des pneus incendiés et quelques altercations avec la police. Cependant, l’appel à une grève générale de solidarité n’a été que partiellement suivi, l’activité économique s’étant poursuivie normalement à Tel-Aviv et à Jérusalem, selon des observations de l’AFP.
Des symboles marquants
En début de journée, un gigantesque drapeau israélien recouvert des photos des captifs a été déployé sur la place. Sur le plan politique, le Premier ministre Benyamin Netanyahou a affirmé lors d’une réunion gouvernementale que toute demande de fin immédiate du conflit risquerait, selon lui, de renforcer le Hamas et d’éloigner une possible libération des otages.
Déclarations politiques et réactions des familles
De son côté, le chef de l’opposition Yair Lapid a déclaré que l’unité et la solidarité de la société israélienne étaient, selon lui, le meilleur moyen d’affaiblir le Hamas. En parallèle, l’armée a annoncé une intensification de ses opérations militaires dans la ville de Gaza, avec pour objectif affiché de neutraliser le mouvement armé et de libérer les captifs enlevés lors de l’attaque du 7 octobre.
Une vive inquiétude des proches
L’annonce de ce plan militaire a provoqué de fortes inquiétudes parmi les familles des otages, qui redoutent que les opérations puissent mettre en danger leurs proches. Ces craintes ont contribué à la mobilisation massive de dimanche.
Dans le même temps, les autorités locales de la Défense civile à Gaza ont rapporté la mort d’au moins 60 Palestiniens dans les frappes israéliennes de ce week-end.
Source : agences
