Des capsules vidéos entièrement produites par des outils d’intelligence artificielle, dont Sora2, développé par OpenAI, circulent désormais sur les réseaux sociaux.
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Sora2 est pour l’instant accessible uniquement aux États-Unis et au Canada; toutefois, les contenus générés par l’IA envahissent les flux jusqu’en Suisse.
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Réalité virtuelle et polémiques autour des images IA
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Ces vidéos brouillent la frontière entre réel et virtuel et soulevent des questions juridiques et médiatiques. OpenAI a laissé proliférer des vidéos exploitant l’image de célébrités, vivantes ou disparues, ce qui peut impliquer des usages potentiellement en violation du droit d’auteur.
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Le cerveau face au réalisme numérique
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Selon Niels Weber, psychologue et spécialiste des addictions au numérique, chacun peut être trompé par des images générées par l’IA: le cerveau n’est pas difficile à tromper et il peut être amené à croire des choses qui ne sont pas réelles.
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Le spécialiste rappelle que ce phénomène s’inscrit dans une longue histoire d’illusions visuelles, des trompe-l’œil et des effets spéciaux, et qu’aujourd’hui les technologies modernes font évoluer ces procédés.
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Les images générées par l’IA s’adaptent simplement aux moyens actuels et visent principalement à capter l’attention des utilisateurs, ce qui explique leur visibilité accrue sur les plateformes.
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Comment détecter une vidéo IA
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Pour repérer des contenus susceptibles d’être générés par l’IA, il faut observer des signes d’irrégularité: mouvements peu naturels, comportements incohérents, ou des détails qui dévient des attentes. L’exemple d’une vidéo de surveillance imaginant quelqu’un aux toilettes avec un ours passant par la fenêtre illustre cette logique: la curiosité doit céder le pas à la question du pourquoi de ce décor.
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Des ressources présentées sur les réseaux sociaux peuvent aider les utilisateurs à apprendre à reconnaître les fausses vidéos et à déchiffrer ces contenus.
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Régulation et avenir des plateformes
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En Europe, OpenAI doit se conformer à plusieurs cadres réglementaires afin d’être autorisé à opérer; les échanges sur les garde-fous et les droits restent vifs. Beaucoup craignent que des applications similaires ne voient le jour rapidement, parfois sans garde-fous, avec le risque d’un accroissement de désinformation.
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La question de savoir s’il faut ou non se déconnecter des réseaux sociaux ne trouve pas de réponse universelle. Pour Niels Weber, s’éloigner n’est pas nécessairement la solution, mais cela pourrait devenir une conséquence si l’utilisateur en vient à perdre confiance dans ces plateformes. D’autres estiment que les réseaux ne répondent plus à leurs attentes.
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Au-delà des interdits et des garde-fous, l’éducation aux médias demeure essentielle pour les adultes comme pour les jeunes: apprendre à décoder ces contenus et à vérifier les informations demeure crucial dans l’ère des vidéos IA.
