Contexte et signalement
La mairie de Paris a annoncé avoir signalé au procureur de la République une nouvelle campagne numérique visant Barbara Butch, décrite comme homophobe et grossophobe, selon la collectivité. Cette DJ est une figure des nuits parisiennes et vient d’être nommée directrice artistique de la prochaine Nuit Blanche.
Cadre juridique et faits évoqués
Le signalement s’appuie sur l’article 40 du Code de procédure pénale, concernant des faits susceptibles d’être qualifiés d’injures publiques à caractère discriminatoire et de harcèlement moral via les réseaux sociaux.
Annonce et nomination
Par ailleurs, Anne Hidalgo a précisé avoir nommé Barbara Butch à la direction artistique de la 25e Nuit Blanche, qui se tiendra en juin 2026.
Contexte médiatique et réactions
Barbara Butch avait déjà été ciblée après sa prestation lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, sur la passerelle Debilly au-dessus de la Seine, entourée de drag queens et du chanteur Philippe Katerine, apparaissant presque nu et peint en bleu. Cette mise en scène avait suscité des critiques de certains milieux conservateurs et d’extrême droite, qui l’ont interprétée comme une parodie de la Cène de Léonard de Vinci; ce point avait été démenti par le directeur artistique de la cérémonie, Thomas Jolly.
Éléments judiciaires et suites
Le Parquet de Paris a requis le 25 septembre des peines d’emprisonnement avec ou sans sursis contre cinq hommes, jugés notamment pour «violences numériques massives» ayant causé «une altération de la santé de Barbara Butch» et pour un «cyberharcèlement parfaitement caractérisé».
Réactions officielles et tribune de soutien
Anne Hidalgo a réaffirmé que «Barbara Butch, c’est Paris», et a rappelé les valeurs d’égalité, d’ouverture et de tolérance que la Ville entend défendre face aux attaques sexistes, lesbophobes, grossophobes et antisémites.
