Comprendre le TRA et ses enjeux
La théorie du trouble réactionnel de l’attachement explique comment se construisent les liens affectifs dès l’enfance et éclaire les relations humaines tout au long de la vie, en donnant un cadre pour analyser les interactions sociales.
Un burn-out révélateur
Dans l’épisode du podcast Dingue, Erika, 45 ans, raconte son parcours : au réveil, elle se sent épuisée et privée de sommeil depuis plusieurs jours, et son burn-out constitue le point de départ d’une exploration plus approfondie de sa santé mentale.
Elle décrit des difficultés majeures telles que l’incapacité à sortir de chez soi, des obstacles à manger, à dormir et même à respirer.
TRA et TSA : diagnostic différentiel
Les difficultés relationnelles d’Erika ont d’abord conduit à une hypothèse d’autisme, car « être en lien avec autrui peut sembler extrêmement complexe ». Le diagnostic final évoque toutefois des séquelles du TRA. Le DSM précise que le TRA et le TSA sont mutuellement exclusifs, même si certains chercheurs remettent en question cette frontière.
Origines familiales et influences précoces
Selon le Professeur Martin Debbané, le TRA s’enracine dans des expériences vécues comme chaotiques et imprévisibles, susceptibles de générer de la peur. Pour Erika, cela se traduit par une enfance marquée par une incohérence parentale : des parents à la fois envahissants et contrôlants, mais aussi rapidement fuyants.
Un chemin de rétablissement prometteur
Malgré les défis, Erika progresse dans son parcours de rétablissement. Elle reconnaît aussi que ce trouble peut révéler certaines qualités, notamment une grande empathie et la capacité de percevoir le potentiel chez les autres, même chez ceux qui n’ont pas été empathiques envers elle.
