Kherson : double peine entre occupation russe et bombardements

Monde

Kherson, double peine sur le front : occupation et bombardements

Dans le sud de l’Ukraine, Kherson endure des bombardements répétés. Libérée en novembre 2022 après plusieurs mois d’occupation russe, la ville se retrouve aujourd’hui en première ligne des combats.

Les civils qui n’ont pas pu ou voulu partir font face à une menace permanente.

Témoignages et vies marquées par le conflit

Les témoignages recueillis par Maurine Mercier, correspondante de RTS en Ukraine, décrivent des destins profondément affectés par les violences.

Un père a perdu son fils de 13 ans, tué par un tir de lance-roquettes.

Genia, un autre habitant, a été amputé des deux jambes après qu’un obus est tombé près de lui dans son jardin.

Des familles sans moyens de partir et des mesures de protection

Le neveu de Genia explique qu’ils n’ont pas les moyens de quitter les lieux: sa pension représente environ cent euros par mois et il s’en occupe à plein temps depuis la blessure.

Pour tenter de se protéger, la municipalité a tendu des filets de pêche au‑dessus de certaines rues afin de contrer les drones russes. Cependant, la ville subit de plus en plus de bombes planantes et de tirs d’artillerie.

Interrogée sur ce qui est le pire entre l’occupation et les bombardements actuels, Yulia, rescapée d’une attaque, répond sans hésiter : « C’est l’occupation. »

>> ÉCOUTER L’ÉPISODE :

Logo Carnets d’Ukraine

Kherson EP 20 – « L’occupation russe, c’était pire que les bombes » / Carnets d’Ukraine / 12 min. / vendredi à 05:00

Maurine Mercier / mp / vic