Déplacements massifs depuis Gaza-ville
Le cumul des évacuations vers le sud de la bande de Gaza est estimé à environ 450 000 personnes depuis le début de l’opération militaire visant Gaza-ville en août, selon Mohammed al-Moughayir, responsable de la défense civile de Gaza.
Pour sa part, l’armée israélienne avait précédemment indiqué une estimation d’environ 480 000 personnes ayant quitté Gaza-ville depuis fin août, période où l’ONU estimait la population locale à près d’un million d’habitants.
Conditions de déplacement et obstacles
Sur le terrain, de nombreuses personnes déplacées expliquent la difficulté à quitter Gaza-ville, visée par des bombardements intenses. L’axe principal vers le sud est saturé et le temps de trajet, ainsi que le coût, constituent des obstacles importants.
Fuite avec peu de biens
Des Palestiniens déplacés de Gaza-ville fuient vers le sud avec les maigres effets personnels qu’ils ont pu emporter, après des bombardements de quartiers résidentiels et d’immeubles de la localité.
Fermeture d’une route d’évacuation et itinéraires restants
Vendredi, l’armée a annoncé la fermeture d’une route d’évacuation temporaire ouverte 48 heures auparavant. La seule voie vers le sud devient désormais la route côtière d’al-Rachid, qui était encore saturée de personnes à fuir à pied, en voiture ou sur des charrettes tirées par des animaux, selon des observations sur le terrain.
Contexte militaire et bilan des violences
Fort du soutien américain, Israël a lancé mardi une campagne d’attaques terrestres et aériennes sur Gaza-ville. Le porte-parole de l’armée a indiqué que les opérations se poursuivront avec une force sans précédent.
Selon les bilans fournis par les hôpitaux gazaouis et la Défense civile, les attaques ont fait au moins 41 morts vendredi dans l’ensemble du territoire, dont 11 à Gaza-ville; des tirs et bombardements ont été signalés dans Gaza-ville et à Khan Younès, dans le sud.
Éléments contextuels
Des informations complémentaires évoquent des accusations graves reprises par une commission d’enquête indépendante de l’ONU, selon lesquelles des violences pourraient être décrites comme un génocide.
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