Contexte et objectif d’une réduction des droits de douane
Il y a une semaine, la Suisse et les États-Unis ont signé une déclaration d’intention visant à réduire les droits de douane américains de 39% à 15%.
Pour le conseiller fédéral Guy Parmelin, cet accord n’est pas un triomphe, mais il clarifie la situation et contribue à la stabilité des relations économiques entre les deux pays.
Le ministre de l’Économie a qualifié cette étape de realpolitik, rappelant l’importance des États-Unis pour la Suisse. Pour un petit pays exportateur et peuplé d’environ neuf millions d’habitants, cette démarche était jugée nécessaire.
Une déclaration d’intention et ses implications
Le Vaudois a rejeté les critiques selon lesquelles la Suisse aurait trop concédé dans cet accord. À ce stade, il s’agit uniquement d’une déclaration d’intention et les négociations peuvent désormais commencer.
La Suisse peut également exiger certaines concessions lors des pourparlers, notamment des exemptions supplémentaires en matière de droits de douane. Ces points feront partie des discussions futures.
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Par ailleurs, Guy Parmelin a de nouveau démenti les accusations selon lesquelles des entrepreneurs suisses auraient eu accès à des informations confidentielles. Selon lui, aucun document secret ou confidentiel n’a été communiqué.
Le Conseil fédéral demeure l’entité compétente pour mener les négociations. Avant leur rencontre avec Donald Trump, les chefs d’entreprise n’avaient reçu que des statistiques publiques et avaient été informés de l’état d’avancement des discussions avec les États-Unis.
